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Fait-il bon vivre à Cléon d'Andran ?


Au cœur, près de l’église, dont le clocher pointu forme un point de repère incontournable dans la plaine, se trouvent les plus anciennes maisons. La particularité est sa « fontaine aux éléphants » unique dans la région. Pour bien le comprendre, il faut voir Cléon d’Andran de haut.

La photo aérienne est probante, le village a poussé en cercles concentriques, comme un oignon. Au cœur, près de l’église, dont le clocher pointu forme un point de repère immanquable dans la plaine, se trouvent les plus anciennes maisons. Le deuxième cercle, maintenant matérialisé par une rue étroite, était jadis un petit canal. Au début du XIXe siècle, la couronne extérieure se doublait encore d’un rempart devenu boulevard circulaire.

Les maisons de ce dernier cercle avaient toutes un jardinet rayonnant vers la plaine mais, au fil du temps, d’autres constructions sont venues pendre leur place

Ce qu’il faut savoir sur Cléon d'Andran avant de s’y installer

Au début du XXème siècle, le dernier dimanche de janvier, les Bouviers tenaient leur traditionnel corso. Une charrette, décorée de branches de fleurs d'amandiers, tirée par une paire de bœufs, sur laquelle prenaient place les deux rois élus, ouvrait le défilé. La première guerre mondiale (1914-1918) mit fin à cette fête.

En 1946, un comité de jeunes, issu d'un groupe artistique appelé "L'Alouette des Andrans", qui organisait des galas au profit des prisonniers de guerre afin de leur envoyer des colis, prit la responsabilité de raviver la flamme. Le jour de l'Ascension fut retenu. En effet, c'était habituellement la fête du célibat. Une rencontre originale: célibataires et jeunes mariés furent invités, répartis en deux groupes.

Ils défilèrent autour du village, installés sur le plateau d'un camion à ridelles. Les célibataires, au surnom de "Matous" avec pour emblème la tête d'un gros chat, les seconds surnommés les "Cornards" avaient, eux, pour emblème la tête d'un capricorne. La fête eut un tel succès qu'elle alimente encore les conversations de nos aînés .

L'année suivante fut institué le premier corso. Une reine et deux demoiselles d'honneur furent choisies et cette tradition se perpétua chaque année jusqu'en 1995. En 1966 un char intitulé "contes des mille et une nuits" décoré d'éléphanteaux eut un tel succès qu'il s'en suivit la confection de trois autres en ciment formant aujourd'hui la fontaine des éléphants.

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